Entretien avec Fabrice Brot
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Ses livres: 14 juillet et Le sang d'Arles: les tournesols
Pourquoi avoir choisi d'écrire sur les thématiques respectives de vos œuvres ?
Fan de romans policiers, je ne rate pas une occasion de lire ce genre d’ouvrages ou voir à la télévision des séries comme la collection des « Meurtres à » sur France 3. J’ai donc décidé d’écrire une histoire se déroulant dans ma ville natale Arles avec Le sang d’Arles : les tournesols en développant l’aspect historique et patrimonial de la ville tout en insérant à l’intérieur une histoire fictive basée sur un environnement bien réel. Les personnages attachants sur des thématiques personnelles qui me touchent fortement stimulent ma créativité.
Travail qui ne fut pas tout à fait identique avec ma comédie 14 juillet. Ici, j’ai voulu développer une histoire comique basée sur des évènements totalement imaginaires pour stimuler mon imagination tout en activant les différents ressorts des comédies et comédies romantiques classiques. Cette aire de jeu m’a beaucoup amusé en m’amenant à des niveaux de narration où je n’étais pas encore allé jusqu’à présent et m’incite à reproduire l’expérience.
Comment s'est déroulée l'écriture de votre manuscrit ? Quelles sont vos habitudes ou méthodes d’écriture ?
L’écriture de mes manuscrits s’est déroulée agréablement. Pour ce faire, je me suis astreint l’obligation d’écrire trente minutes par jour quotidiennement, sauf le week-end pour m’aménager un espace de repos. Cette bulle d’oxygène m’apportait un instant de détente, m’éloignant pour quelques instants seulement des turpitudes de notre monde. Le rire est libérateur, le rire soulage l’âme et guérit de bien grands nombres de maux. C’est pour cette raison que je vais sans nul doute écrire périodiquement de nouvelles comédies.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui a envie de se lancer dans un projet d’écriture pour la première fois ?
Il faut savoir prendre son temps, bien définir son histoire, savoir comment se termine celle-ci et s’astreindre à un rythme d’écriture quotidien, même si celui-ci ne fait que quinze minutes. Au fur et à mesure, notre cerveau se développe et trouve des automatismes qui nous permettent d’avancer et de nous améliorer.
De plus, lire d’autres auteurs dans le genre que l’on affectionne est aussi un bon stimulant qui nous permet de nous imprégner et d’intégrer involontairement les méthodes d’écritures narratives. Dans tous les cas, le travail préparatoire est important et nous permet de suivre une feuille de route, même si, il ne faut pas hésiter un seul instant à suivre notre imagination, notre plaisir d’écriture immédiat qui souvent nous amène sur des territoires inexplorés souvent fertiles.
S'il y avait une idée générale que vous souhaiteriez que le lecteur retienne, laquelle serait-elle?
Écrivez ce que vous pensez et pensez ce que vous écrivez, sans perdre de vue que « le temps passe, mais les écrits restent ». Écrivez pour votre plaisir, écrivez pour découvrir et vous aventurer sur des territoires nouveaux qui susciteront toujours le bonheur de votre imagination.
Que pensez-vous du travail accompli lors de votre collaboration avec le Livre et la Plume ?
Le travail a été conforme au cahier des charges avec une vraie relecture et des propositions de corrections pertinentes. Obtenir cent livres si je payais la prestation en une seule fois s’est avéré véritablement intéressant. L’équipe réactive répond rapidement aux mails que j’envoie et à mes questions. Grâce à cette maison d’édition, j’ai pu être plus facilement accueilli en séance de dédicaces dans des libraires, même si souvent je devais faire la demande par moi-même, mais cela ne me dérangeait pas plus outre mesure. Dans tous les cas, l’expérience fut positive, je pouvais présenter un livre fini et magnifiquement fabriqué à des professionnels du secteur. C’est notamment grâce à cela que j’ai pu suivre une formation sur Marseille pour obtenir le diplôme d’assistant-réalisateur en offrant Le sang d’Arles : les tournesols à des professionnels du cinéma qui ont finalement choisi de me prendre parmi plus d’une centaine de postulants. Un livre fini et bien présenté est une bonne carte de visite pour mettre en valeur son travail et petit à petit creuser son sillon. Par la suite, mes livres édités m’ont permis d’enchainer avec une formation professionnelle « Écrire une série » à l’école de cinéma Travelling de Montpellier et rencontrer des scénaristes et producteurs pour avancer lentement dans mes projets. Je recommande les éditions « Le Livre et la Plume »!




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